Formations bénévoles associatifs 2024
Se former, un atout pour les associations
Les formations qui vous sont proposées sont soutenues par le Fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) régional.
Elles sont animées par les Chargées de projets de la LIGUE de l’Enseignement Charente-Maritime.
Cette année, La LIGUE de l’Enseignement accompagne les associations qui ont à cœur, leur développement, la conformité RGPD et la sécurité numérique ainsi que le souhait de se sensibiliser au réchauffement climatique; Objectifs qui vont de pair avec les préoccupations sociales et environnementales. Citons par exemple, la protection de la vie privée et éthique, mais aussi la durée de conservation, et la minimisation des données par la sobriété numérique et climatique.
L’inscription est gratuite pour toutes et tous : bénévoles, dirigeantes et dirigeants associatifs, porteuses et porteurs de projet, jeunes volontaires en service civique - quelle que soit la taille de votre association.
inscription en ligne : cliquer ici
SACEM, gérer les droits d’auteurs
DATE : Mardi 14 mai 2024 : 18h-21h
À quoi sert la SACEM, quelles sont ses missions, quelle est son organisation ?
Quelles sont les démarches à effectuer auprès de la SACEM ? À quel(s) moment(s) une association doit-elle établir une déclaration à la SACEM ?
Présentation conjointe SACEM-LIGUE. Explication du protocole d’accord entre la LIGUE de l’enseignement et la SACEM.
Initiation aux réseaux sociaux !
DATE : Mardi 25 juin 2024
OBJECTIF
- Développer la visibilité de son organisation et surtout, la valoriser de façon très ciblée
- Créer et animer un ou plusieurs(s) réseau(x) pour permettre aux bénévoles de partager plus facilement leurs expériences à tout moment et développer ainsi leur efficacité dans le cadre de leurs activités
DESCRIPTIF
Les réseaux sociaux tiennent une place importante dans la vie quotidienne de millions d’internautes. Là où sont vos publics, vous devez y être pour animer votre association. Afin d’élargir votre communauté, il faut se déployer sur d’autres réseaux dont il importe de connaître la typologie et les us et coutumes. La clef est de bien choisir les réseaux en fonction de vos objectifs de communication.
Lors de cette formation, nous aborderons les sujets suivants :
- Les réseaux sociaux sont-ils vraiment utiles ?
- Comment se créer un compte Facebook ou LinkedIn ?
- Attirer un public plus jeune grâce à Instagram.
Attention au piratage !
DATE : Mardi 24 septembre 2024
OBJECTIF
- Aider à mieux appréhender les risques encourus par les associations, partager les bonnes pratiques à adopter.
- Informer et sensibiliser sur le piratage informatique
- Mettre à disposition des contenus thématiques comme des supports variés pour comprendre les cybers menaces et savoir comment y réagir.
DESCRIPTIF
Dans une association, l’utilisation des outils numériques ne cesse de croître et de se diversifier. Ordinateurs, smartphone, tablettes … Ils font de plus en plus partie de notre quotidien. L’utilisation de ces outils modernes représente pour les cybercriminels une opportunité de développer leurs attaques.
Cette formation consiste à bien cerner ce qu’englobe la gestion des contacts et des données de votre association et connaître les bonnes pratiques pour gérer ces données efficacement et respectueusement via le RGPD et se prévenir du piratage.
Lors de cette formation, nous aborderons les sujets suivants :
- La cyber sécurité
- La protection des données
- Le RGPD qu’est-ce que c’est ?
CANVA : Apprenez à créer des visuels dignes des professionnels pour votre association !
DATE : Mardi 15 octobre 2024
OBJECTIF
Créer dans un navigateur Internet ou sur l'application dédiée des documents pour l'impression, les réseaux sociaux (stories Instagram, articles Facebook…)
- Modifier les modèles et personnaliser les créations
- Exporter vos documents pour différents formats et les publier directement sur Instagram et Facebook.
DESCRIPTIF
Attirer et convaincre de nouveaux bénévoles, adhérents, donateurs ou partenaires nécessite de se plier au jeu de la communication. Pour être visibles, inspirer confiance et se développer, les associations doivent s’appuyer sur une stratégie de communication solide.
Toutefois, les bénévoles associatifs ne sont pas forcément des communicants dans l’âme.
En créant vous-même vos visuels et supports de communication avec Canva vous valoriserez l’identité visuelle de votre association.
Lors de cette formation, nous aborderons les sujets suivants :
- Créer des visuels professionnels en quelques minutes
- Développer rapidement tout type de contenu avec ses éléments graphiques, ses thèmes et modèles préconçus
En route pour 2024...
Les administratrices, les administrateurs et toute l'équipe de salarié.e.s de la LIGUE de l'enseignement Charente-Maritime vous souhaitent une belle et heureuse année 2024.
Exposition "de sucre et de sang" à la Résidence-club La Fayette
Soutien à la Ligue des Droits de l'Homme et défense des libertés associatives
La Ligue de l’enseignement apporte son plein soutien à la Ligue des Droits de l’Homme mise en cause, devant la représentation nationale le 5 avril, par le ministre de l’Intérieur.
Rappelant que ce même ministre a pour mission de veiller aux libertés publiques et de mettre en œuvre la politique de citoyenneté, la Ligue de l’enseignement dénonce une instrumentalisation médiatique de l’idée même d’ordre républicain.
A l’heure de vives tensions sociales et d’une réelle défiance politique, la Ligue de l’enseignement constate un double discours en direction des corps intermédiaires, alternant injonctions autoritaires et appel à la concertation. Le recours à la menace administrative, en termes de financement ou de dissolution, compromet le principe même du débat démocratique dont la société civile est un acteur légitime.
Après la création et la mise en œuvre du contrat d’engagement républicain, une nouvelle étape semble franchie qui met en cause les libertés publiques et tout particulièrement la liberté associative.
La Ligue de l’enseignement réaffirme sa complète détermination à agir pour préserver les libertés. Elle s’engage à agir dans tous les cadres collectifs compatibles avec son objet et se réjouit tout particulièrement du fort engagement réaffirmé sur le sujet. Elle poursuivra son action nationale et territoriale de mobilisation citoyenne pour toutes les libertés publiques.
6E RAPPORT DU GIEC : des conclusions alarmantes
Depuis plus de 30 ans, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Les rapports du GIEC ont ainsi pour objectif de présenter un état des lieux des connaissances les plus avancées sur le dérèglement climatique et ses conséquences afin d’alerter les gouvernements et la société civile et alimenter les négociations internationales sur le climat.
Le sixième rapport de synthèse du GIEC a été publié le 20 mars dernier. Bien qu’attendues, ses conclusions restent alarmantes et pressent les efforts internationaux en matière d’adaptation aux effets irréversibles du changement climatique, et d’atténuation pour réussir à maintenir la hausse des températures sous la barre des +1,5°C, voire +2°C d’ici 2100.
Le sixième rapport de synthèse du GIEC (AR6) est composé de trois volumes et d’un rapport de synthèse: le rapport du groupe de travail I (août 2021) : compréhension physique du système et du changement climatique ; le rapport du groupe de travail II (février 2022) : impacts, adaptation et vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique ; le rapport du groupe de travail III (avril 2022) : solutions envisageables pour limiter ou atténuer le changement climatique.
Le rapport réalisé par le groupe 1 met en évidence que les changements climatiques que nous vivons sont sans précédent et sont provoqués directement par les émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines. Des études approfondies et de nouvelles données scientifiques sont venues confirmer cet argument certifiant le lien entre activités humaines et dérèglement climatique. Le rapport du groupe 2 insiste, quant à lui, sur les conséquences dramatiques du changement climatique sur les écosystèmes et les sociétés humaines telles qu’une hausse de la fréquence des événements météorologiques extrêmes. Ce rapport met également l’accent sur la nécessité de développer urgemment des mesures d’adaptation pour permettre notamment aux populations les plus fragiles de s’adapter aux changements en cours et parfois irréversibles, comme la montée des eaux. Enfin, le rapport du groupe 3 montre que les efforts actuellement mis en place pour atténuer le changement climatique sont très insuffisants.
Si certains experts encouragent à ne pas basculer dans le fatalisme stipulant qu’il est désormais trop tard pour y parvenir, la mission est périlleuse. En effet, le réchauffement climatique global est désormais de +1,1°C par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900). Quels que soient les scénarios que nous décidons de poursuivre, nous atteindrons +1,5°C en 2030. Il sera néanmoins possible de limiter ce réchauffement à +1,4°C à la fin du siècle. Cela implique de ne pas émettre plus de 500 milliards de tonnes de CO2, ce qui représente entre 7 et 8 ans si nous poursuivons notre trajectoire d’émissions actuelle. Pour respecter un objectif de +2°C supplémentaires, cette limite s’élève à 1 150 milliards de tonnes de CO2, ce qui représente à peine 20 années d’émissions si nous ne prenons pas de mesures drastiques et urgentes à l’échelle mondiale. Chaque dixième de degré supplémentaire compte et aura selon le GIEC des impacts toujours plus importants. Ainsi, à +1,5°C, les conséquences seront inquiétantes, mais le seront davantage à +2°C.
Un réchauffement à +1,4°C constitue néanmoins le scénario le plus ambitieux du GIEC. Les politiques actuelles nous conduiraient plutôt vers un réchauffement à +3,2°C à la fin du siècle, soit un Monde présentant un grand nombre de zones inhabitables pour l’être humain, et étant témoin de la disparition d’un grand nombre d’espèces n’ayant pu s’adapter à ces conditions nouvelles. Selon les scénarios les plus pessimistes présentés par le GIEC, nous pourrions atteindre des hausses de températures de +4 à +5°C de hausse des températures en 2100. Le GIEC qualifie ces scénarios de « Business as usual », qui implique que nous continuions dans la même direction en engageant des efforts très limités. Plus les températures globales se réchauffent, plus nous risquons d’atteindre des points de bascule, impliquant des changements irréversibles. Lorsque ces points de bascule sont franchis, nous ne pouvons revenir sur les conséquences qui y sont associées. Leur accumulation rendrait la lutte contre le changement climatique d’autant plus problématique et complexe. La montée du niveau des mers est l’une des conséquences irréversibles renseignées par les experts du climat. Les trois derniers rapports nous alertent sur la rapidité des effets du changement climatique qui dépasse les anticipations des scientifiques. En effet, les impacts observés actuellement sont plus étendus et ont des conséquences plus importantes que ce qu’avaient modélisé jusqu’alors les chercheurs.
Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leur constante augmentation sont la première cause du dérèglement climatique. Elles sont principalement générées par l’exploitation des énergies fossiles pour les secteurs de l’industrie, des transports et des bâtiments qui est responsable de 79% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Même si les mesures d’efficacité énergétique se sont améliorées, elles ne viennent pas compenser l’augmentation globale de l’activité dans de nombreux secteurs économiques liés aux énergies fossiles et à l’industrie. Les activités agricoles sont également responsables d’une grande partie des émissions, de par la déforestation induite par l’agriculture intensive, et par l’élevage de ruminants qui engendre des émissions de méthane très importantes. Le méthane est un gaz à effet de serre qui possède un pouvoir de réchauffement global 30 fois supérieur à celui du CO2. L’Homme a tant influencé les équilibres terrestres que le passage vers l’époque de l’anthropocène a été théorisé pour désigner l’époque à laquelle l’action des hommes a provoqué des changements biogéophysiques à l’échelle planétaire.
Néanmoins, le niveau d’émission dépend fortement du niveau de richesse. Actuellement, ce sont 10 % des foyers concentrant les plus hauts revenus qui émettent de 35 à 45 % des émissions de gaz à effet de serre. À l’échelle globale, 45 % des gaz à effet de serre ont été émis par les pays développés depuis 1850, contre seulement 3 % par les pays les plus pauvres. Pourtant, les pays ayant le plus faiblement contribué au changement climatique sont aujourd’hui les plus touchés et les plus vulnérables face aux conséquences qui en découlent. L’Amérique central et du Sud, l’Afrique subsaharienne, l’Asie du Sud, les petites îles en développement et l’Arctique sont considérées comme étant très vulnérables aux dangers climatiques. Le GIEC a notamment consacré une partie importante à l’Afrique afin de mettre en lumière la forte vulnérabilité de ce continent face aux conséquences extrêmes du dérèglement climatique, alors qu’il est l’un des plus faibles émetteurs de gaz à effet de serre au monde. La mortalité dans ces régions du monde due aux impacts du changement climatique, tels que les inondations et les sécheresses, est 15 fois plus élevée que dans les pays peu vulnérables au changement climatique. La synthèse du GIEC préconise une accélération de la coopération internationale en direction des pays les plus pauvres et les plus vulnérables pour les aider à s’adapter et à lutter contre le changement climatique. À ce jour, les pays développés n’ont toujours pas respecté leur engagement pris lors de la COP 15 en 2009 de rassembler 100 milliards de dollars chaque année pour venir en aide aux pays les plus pauvres face au dérèglement climatique.
Pour ralentir considérablement le changement climatique et atténuer ses conséquences directes impliquant des températures extrêmes, des sécheresses accrues, une accélération de la fonte du permafrost ou encore une intensité des évènements climatiques rares, le GIEC met en avant un ensemble de préconisations présentées au sein de cette synthèse :
· Protéger les écosystèmes mondiaux qui permettent aujourd’hui de stocker naturellement du carbone. C’est le cas des sols, des océans et des forêts. Ainsi, selon les scientifiques, il est nécessaire que nous protégions 30 à 50 % des terres, des eaux douces et des océans pour lutter contre l’accélération du changement climatique. Cela implique de mettre fin à la déforestation, changer les pratiques agricoles, et protéger la biodiversité marine et terrestre notamment.
· Développer des solutions techniques pour réduire considérablement l’usage des énergies fossiles à l’aide des énergies renouvelables, du nucléaire, ou encore des techniques de captation du CO2. Le rapport du GIEC indique que les énergies éoliennes et solaires représentent un potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre plus de neuf fois plus important que le nucléaire.
· Sortir de la subvention aux énergies fossiles. En 2020, 870 milliards de dollars étaient consacrés au soutien des énergies fossiles, ce qui est supérieur aux financements dédiés au climat. Cette mesure permettrait de réduire de 10 % les émissions en 2030.
En parallèle, le GIEC souligne que des mesures d’adaptation doivent absolument être appliquées face aux conséquences irréversibles du changement climatique. En effet, la multiplication des canicules, la hausse du niveau des mers, les sécheresses impliquent la mise en œuvre de politiques adaptatives pour permettre aux populations, notamment les plus vulnérables, de s’adapter aux effets du changement climatique déjà en cours. Pourtant, les mesures d’adaptation sont encore trop peu nombreuses et trop tardives. Actuellement, le nombre de personnes directement exposées aux effets du changement climatique augmente considérablement.
Le prochain rapport du GIEC ne sera publié que dans quelques années. Cette synthèse représente ainsi l’ultime document pour prendre des décisions adéquates face à l’urgence de la situation à laquelle nous sommes confrontés. Comme l’indique le GIEC, plus les mesures d’atténuation sont retardées, plus il sera complexe de limiter des conséquences sur lesquelles nous pouvons encore agir. Il n’est pas trop tard pour agir et faire des choix conscients qui nous permettront de conserver une planète viable pour toutes les générations et les espèces vivantes. Ce rapport servira de base scientifique lors du prochain sommet des Nations unies sur le climat qui se déroulera à Dubaï, à partir du 30 novembre 2023, pour la réalisation du premier bilan mondial de l’accord de Paris.
Retour sur la RoboCupJunior Nouvelle-Aquitaine
Vous avez dit DEMOCRATIE ?
Depuis plus de 150 ans, la LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT travaille à faire société en faisant vivre les valeurs de la République.
A l’école, dans les associations, elle expérimente par l’action avec les enfants, les jeunes, les adultes ce qui fonde notre histoire commune : la démocratie, la laïcité, la justice et la transformation sociale, le vivre ensemble et la diversité.
Aujourd’hui, nous ne pouvons que constater que ce contrat est à la limite de la rupture, quand la déclassification des populations les plus fragiles s’intensifie, quand la ségrégation sociale ethnique et culturelle s’installe au cœur des villes, au cœur de notre école, quand le ghettoïsation et le repli identitaire menacent, quand les corps intermédiaires que sont les syndicats représentants les salariés, les associations comme les nôtres sont ignorées, quand l’état devient sourd à l’appel de la population.
Alors oui, la menace sur le pacte républicain est grande, alors oui le risque que la colère l’emporte sur la raison est grand. Alors oui l’abus, le dévoiement de l’utilisation de l’article 49.3, ajouté à celui du 41.7, jamais utilisé depuis 1958, renvoie sur le peuple français le miroir d’un autoritarisme dangereux, d’un déni de démocratie malgré la légalité des procédures engagées.
La Ligue de l’Enseignement demande que l’article 49.3 ne soit utilisé qu’en cas de danger ou d’extrême urgence pour la nation, en cas de guerre, de catastrophe nucléaire, climatique, sanitaire…
La Ligue de l’Enseignement, le vendredi 17 mars 2023
Interview d'un bénévole relais de LIRE ET FAIRE LIRE par la volontaire en service civique à la LIGUE 17
Didier, bénévole relais du secteur de Royan a accepté de répondre aux questions de Maewenn, volontaire en service civique sur la mission LIRE ET FAIRE LIRE à la LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT CHARENTE-MARITIME, à l'issue de la réunion de rentrée.
Voici leurs échanges :
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Didier j’ai 61 ans et je suis retraité, anciennement salarié d’EDF. Je suis bénévole depuis 5 ans car je pense que la lecture et les livres sont très importants et bénévole relais depuis 3 ans.
Pourquoi avez-vous décidé de devenir bénévole relais ?
Je suis engagé dans plusieurs associations, il n’y avait pas forcément de demandes pour prendre la suite de l’ancienne bénévole relais Elisabeth Lequeux et trouvant cette responsabilité nécessaire j’ai décidé de la prendre permettant ainsi de faire perdurer le bon fonctionnement de l'association.
A quelle tranche d’âge préférez-vous lire aux enfants ?
Je suis à l’aise avec les petits notamment les maternelles (6-7 ans). Je ne suis pas du tout intéressé par les pré-ados comme les collégiens mais j’ai eu de bonnes expériences avec les CM. Une bonne réussite je trouve que j'ai eu avec eux : une fois j’ai lu l’histoire de Rosa Parks et la semaine d’après la maîtresse m’a dit qu’ils avaient demandés à étudier Rosa Parks car ça les avait intéressés . Je ne suis pas fier de ça mais ça valorise un peu notre travail de bénévole et c’est important si à la fin de la séance les gamins sont contents.
Qu’est-ce qui vous a motivé à rejoindre l’association au début ?
Alors motivé, c’est une association dont j’avais entendu parler. Moi je suis très actif au sein de mon comité d’entreprise parce que c’est un gros comité d’entreprise où la culture est très présente et un jour j’ai vu qu’on faisait un partenariat avec Lire et faire lire donc j’ai voulu savoir ce que c’était. Donc j’ai contacté Nicolas qui m’a expliqué le fonctionnement, puis j’ai participé à une première réunion, j’ai tout de suite adhéré et je me suis investi complétement.
Quels livres préférez-vous lire aux enfants ?
1) Quel type de livre ?
J’aime bien les albums qui racontent des histoires mais également pour les petits, je sais qu’ils adhérent bien sur les histoires de loups qui font peur, les choses comme ça où il y a quelquefois du tactile, des choses à toucher, des petits bruits alors c’est une gestion totalement différente parce que moi je ne suis pas enseignant mais ils se lèvent, ils viennent toucher, donc il faut gérer tout ça mais c’est toujours intéressant ! J’aime bien aussi les livres avec du graphisme et de belles couleurs.
2) Un livre en particulier ?
Il y a Bou et les 3 zours c’est un petit livre reprenant le conte de Boucle d’or mais qui est revu avec des mots en anglais, des mots en espagnol, des interjections comme « dacodac » des trucs comme ça qui intéressent les enfants. Même la dernière fois j’ai lu à des cours élémentaires, ils savaient que c’était l’histoire de Boucle d’or mais ils étaient interloqués par rapport au français et aux mots employés. Et ils me disaient « mais c’est pas comme ça que ça se dit » donc on a repris l’histoire « Qu’est ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que t’aurais dit ? » donc on arrive à faire une interaction. On en revient à ce qu’on disait tout à l’heure, on parle, parfois je leur demande ce qu’ils ont fait pendant les vacances des trucs comme ça… Il y a vraiment un lien je pense que c’est important de créer quelque chose auquel ils puissent participer.
Comme dernière question je vous demanderai : étant bénévole relais comment ressentez vous le lien que vous partagez avec les bénévoles du secteur de Royan ?
Je trouve que ce n’est pas une association avec un lien fort entre bénévoles. Je vois très peu les bénévoles rien qu’aux réunions il n’y en a que certains qui viennent parce que c’est une possibilité. Je nous vois plus comme un groupe qu’une association classique . J’ai toujours fait ce travail en équipe, notamment dans l’associatif donc ça me plaît. Des fois il n’y a pas vraiment ce lien mais avec certains c’est frustrant de ne pas en avoir plus parce que tu sens que des gens sont très intéressants pour discuter d’autres choses mais voilà je m’y sens bien. J’ai aussi pris un rythme, je fais les présentations aux réunions et j’essaie de les faire évoluer afin que les bénévoles comprennent qu’il y a du travail derrière que ce ne sont pas que des lectures. Qu’il faut que ce soit assisté et qu’il y ait un minimum de règles : tels qu'avenants et conventions avec les structures d’accueil mais aussi savoir comment gérer un groupe d’enfants.
Merci !
Concours vidéo "Buzzons contre le sexisme" !
La 12ème saison du concours de vidéo jeunesse « Buzzons contre le sexisme« , organisé par Matilda.education , est lancée !
Ce concours a pour objectif de sensibiliser les jeunes en les invitant à réfléchir sur les problématiques liées à l’égalité filles-garçons et aux violences qui peuvent en découler. Il peut être un cadre d’action pour les projets de promotion de l’égalité et de lutte contre le sexisme conduits par les équipes d'encadrants et ce, dans tous les espaces où sont accueillis des jeunes de 6 à 26 ans (accueils de loisirs, écoles, collèges, lycées, centres sociaux, E2C, etc.).
En résumé :
- Ouvert aux jeunes jusqu' à 26 ans (moyenne d'âge de l'équipe)
- Durée maximum des vidéos : 6'59 (générique compris)
- Calendrier du concours :
Préinscription dés maintenant ICI et avant le 31 décembre 2022
Envoi des vidéos entre le 1 mars et le 15 mars 2023
Nous vous accompagnerons tout au long de votre projet et allégerons votre travail au maximum, en répondant à toutes vos questions, du mieux que nous le pourrons.
Thématiques :
Cette année pas de thématiques précises en dehors de "Buzzons contre le sexisme", mais nous avons quelques suggestions de thématiques peu abordées les années précédentes (nous vous donnerons des pistes de réflexions et des ressources en septembre) :
- Les normes corporelles qui sont souvent sources de grandes souffrances
- Les médias : place des femmes dans les médias, mais aussi dans le traitement de l’information.
- Les réseaux sociaux : "lieux" de renforcement des normes sexistes, violences, mais aussi " lieux" de lutte contre le sexisme.
- Inégalités femmes/hommes dans l’occupation de l’espace : géographique (rue, espace de loisir, café, cour de récréation...) mais aussi espace sonore (bruits, prise de parole...)
- L’éducation physique et sportive: sexisme, mais aussi source d'émancipation.
Pour les projets de vidéos plein de formes sont possibles :
- Mode documentaire (reportage, interview, micro-trottoir)
- Mode portrait de femmes inconnues (proche, amie, famille…)
- Mode fictionnel (inventer une histoire, écrire et mettre en scène une poésie, une chanson, un slam, filmer un théâtre forum…)
- Mode expérimental (créer et filmer une performance artistique, faire du dessin, de la peinture etc…)
- Possibilité de combiner différents modes de création
Ce concours est ouvert à tous les jeunes de moins de 27 ans, quelle que soit leur situation géographique.
Les partenaires de ce projet au niveau national sont le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de la Culture et de de la Communication, le Ministère chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, le Ministère de l’Agriculture.
Pour tout renseignement : LIGUE 17 - Juliette DAURELLE : education@laligue17.org
Nos missions en service civique en 2022-2023
C'est la rentrée, c'est le moment de s'épanouir en s'engageant !
- « S’engager dans la lutte contre les discriminations et pour la promotion de l’égalité » début de mission : 1er décembre 2022 :
- « Favoriser l’expression d’une citoyenneté active par le numérique » : début de mission : 1er décembre 2022 :
- « Favoriser l’accès des enfants au numérique et à la robotique en participant à la Robocup junior 2023 : début de mission : 1er décembre 2022 :